Merci Mr le co- président de me donner la parole.
En ce qui concerne le projet de règlement de l’Assemblée paritaire dans le cadre de l’accord post – Cotonou,
Je voudrais saluer l’institutionnalisation du forum des femmes et celui des jeunes, puis souhaiter que ces forums soient de véritables cadres de réflexion et d’échange d’expériences sur les problèmes réels des femmes, notamment comment accroître leur représentativité, leur autonomisation, leurs droits …
Pour cela il va falloir une organisation des deux secrétariats en collaboration avec les autorités des pays hôtes.
Notre APP devra pouvoir apporter une contribution sensible pour aider à la mise en oeuvre de la CEDEF (convention pour l’élimination de toute forme de discrimination à l’endroit de la femme).
Aujourd’hui, que ce soit au nom de la parité ou de l’efficacité, de nombreux secteurs cherchent à rééquilibrer la composition de leurs effectifs au profit des femmes.
En effet, de manière réitérée et appuyée, la question de l’équité genre dans tous les domaines de la vie est essentielle notamment pour une bonne gouvernance et pour une pleine réalisation des aspirations de développement durable. Les femmes sont des leviers pour le développement. Partout dans le monde, la contribution des femmes n’est plus à démontrer. Bien plus encore, il semble évident que les femmes ont une prédisposition naturelle et volontaire à améliorer les conditions de vie de leurs familles en investissant davantage pour l’alimentation, la santé, l’éducation et la nutrition des enfants.
C’est l’occasion pour moi de saluer la volonté politique dans mon pays où les femmes sont présentes dans la gestion des affaires publiques. Une femme premier ministre. Une femme présidente de l’assemblée nationale. Une femme médiateur de la République et bien d’autres encore.
Permettez-moi de saisir cette opportunité pour présenter les efforts que mon pays le Togo a fait sur l’éducation des filles.
En effet, le Togo a mis en œuvre une politique volontariste de la promotion des filles à travers plusieurs programmes. Il s’agit entre autres de l’actualisation du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) intégrant les questions de genre ; la création de nouveaux centres de formation professionnelle accessibles aux filles ; la mise en œuvre d’un programme national de lutte contre les grossesses et mariages en milieu scolaire et extrascolaire.
À cela s’ajoutent d’autres mesures incitatives à l’éducation de la jeune fille comme la mise en œuvre depuis 2017 du projet d’excellence académique et de leadership de la jeune fille ; l’alphabétisation fonctionnelle des femmes ; le projet d’appui à la promotion des jeunes filles dans le secteur de la formation scientifique, technique et professionnelle par la mise à disposition des bourses d’excellence.
Plus encore, un Camp des sciences pour jeunes filles scolaires. L’objectif est d’améliorer la participation, la poursuite des études des filles et l’achèvement dans les filières scientifiques, de technologie, de l’ingénierie et des mathématiques afin de réduire les inégalités de genre dans ces professions scientifiques.
En outre, des récompenses et des prix sont décernés à des femmes qui s’illustrent dans des divers domaines d’activités.
Notre expérience pourra être partagée dans le cadre des forums auxquels nous participerons avec beaucoup d’enthousiasme.
Merci Mr le co président.
