Ce mardi 23 Juin 2020 s’est tenue la 7ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année.
En effet, le projet de loi relatif à l’alimentation scolaire a été envoyé à la représentation nationale par le gouvernement pour étude.

 

Article 35 de la constitution :
” L’État reconnaît le droit à l’éducation des enfants et crée les conditions favorables à cette fin”
Un projet de loi relatif à l’alimentation scolaire est donc le bienvenu à l’Assemblée Nationale car le droit à l’alimentation scolaire est un droit fondamental connexe au droit à l’éducation prévu à l’art. 35 de la constitution Togolaise et les droits fondamentaux sont régis par l’Assemblée Nationale.

Une commission spéciale, composée de la commission de l’éducation et du développement socioculturel, de la commission des droits de l’homme et de la commission de la santé, de la population et de l’action sociale a été donc saisie pour l’étude au fond du dit projet.

 

Plusieurs États font de l’éducation le moteur du développement. À cet effet , les autorités gouvernementales, les institutions internationales et les ONG à travers leurs programmes posent des actions en faveur de la promotion de l’éducation afin d’assurer sa qualité.

Au sommet des chefs d’Etat du 27 Juin 2014 et du 31 Janvier 2016, l’Union Africaine accorde une priorité à l’alimentation scolaire comme mécanisme mettant un terme à la faim, et encourage la scolarisation des enfants ainsi que la promotion des agriculteurs locaux et entrepreneuriat local.

 

L’instauration des cantines scolaires a donc fait ses preuves dans les localités du pays.
Il est important de souligner que la cantine scolaire est un filet social capital de la protection sociale.
Ainsi selon l’évaluation d’impact sur la période de 2008 à 2017, le taux d’inscription des élèves en général et en particulier celui des filles dans les zones bénéficiaires ont augmenté. Ce qui atteste de l’impact positif de ce programme .

Il est important de souligner que 75% des ressources du programme servent à l’achat des produits locaux permettant ainsi de renforcer le développement local et aussi l’employabilité des femmes et des hommes dans les localités d’interventions.

 

La plénière a souligné certains manquements du programme et a appelé à une mise en œuvre efficace et efficiente du dit programme.

Le projet de loi a été adopté ce mardi 23 Juin 2020, à l’unanimité des députés présents.