Depuis l’enregistrement du 1er cas positif du Coronavirus au Togo le 6 mars dernier, les autorités togolaises sont en guerre ouverte contre cette pandémie mondiale. Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé en première ligne du comité de crise ne dirige en personne les réunions quotidiennes dédiées à la recherche de solutions idoines pour limiter ou endiguer la propagation du mal. Il est monté au créneau en adressant un message poignant à ses compatriotes en les invitant à plus de responsabilité, de discipline et de civisme. Il a insisté sur les gestes barrières tels que conseillés par l’Organisation mondiale de la santé, OMS, et rappelé le numéro gratuit, le 111, mis à la disposition de tous les citoyens pour signaler d’éventuels cas de contamination. Pour lui, la disponibilité du corps médical et l’ingéniosité du peuple togolais dans la discipline et le civisme permettront de combattre efficacement cette épidémie.

En réponse à l’appel du Chef de l’Etat, les organisations de la société civile, les autorités politiques, religieuses, militaire et la presse se mobilisent autant qu’elles peuvent pour apporter leur contribution dans la campagne de sensibilisation engagée contre ce fléau. Dans toutes les villes et campagnes, de Lomé à Cinkassé, chaque responsable ou leader d’opinion prend son bâton de pèlerin pour en appeler au sens de respect des règles barrières afin d’atténuer la progression du Covid-19.

Ainsi, à Bassar, c’est la députée, 1er questeur de l’Assemblée nationale, Mme Abira BONFOH assistée des autres élus qui s’est mise au front dans la lutte contre la pandémie. Dans son approche pour une grande et efficiente mobilisation, elle se repose sur la crédibilité des élus locaux. « Nous avons saisi les maires des communes de Bassar 1, 2, 3 et 4, leur demandant de prendre des dispositions dans leurs différentes zones de responsabilité pour éviter l’exposition de nos populations à la pandémie du coronavirus. » peut-on lire sur sa page web conçu pour la circonstance. Le mot d’ordre est évidemment le même que la ligne donnée par le Président Faure : responsabilité individuelle et collective.

Pour plus d’efficacité toujours dans la campagne anti-coronavirus, « Nous avons aussi pris attache avec nos autorités administratives, sanitaires, religieuses et coutumières afin de voir ensemble comment protéger nos populations contre le COVID – 19. », a-t-elle écrit. Cela va de soi, car, la mobilisation de l’ensemble des personnes ressources permettra à coup sûr de limiter les dégâts. Si tant est que les premières autorités du pays ont pris des mesures coercitives qui doivent être forcément respectées par tous. « Il est vrai que les mesures peuvent être contraignantes, mais il y va de notre survie. », insiste-elle. Elle ajoute la possibilité de mesures additionnelles au fur et à mesure de l’évolution de la situation et de la spécificité de chaque localité. En gros, la députée est insistante sur la vigilance, le courage et surtout la responsabilité. Elle compte sur l’unité des fils et filles Bassar pour transcender « ce défi ».

A l’instar de la députée, plusieurs voix se sont aussi élevées pour l’implication des élus locaux dans la lutte contre la pandémie. Dans certaines communes, des maires ont posé des dispositifs de lavage des mains aux différentes entrées de leur territoire. D’autres se sont rués sur les médias pour une campagne de sensibilisation en bonne et due forme. D’autres encore font le porte à porte pour appeler aux respects des règles édictées par les autorités compétentes.

Source : l’Union N°1321 du 27 mars 2020.

Télécharger le journal : Union 1321 du 27-03-20