Le MAKUTANO est une plateforme internationale qui promeut la coopération multinationale en réunissant des chefs d’État et de gouvernement, des PDG, des dirigeants d’entreprises et des experts. Ce jeudi 14 novembre 2024, dans le cadre de la Hydrocarbons House, j’aurai l’honneur de prendre la parole lors du panel consacré aux défis de financement des projets de l’amont et de l’aval pétroliers, aux côtés de Sampson Aneke (Directeur Général UBA RDC), du Pr. Benedict Okey Oramah (Président d’Afrexim Bank), du Dr. Omar Farouk Ibrahim (Secrétaire Général de l’Organisation Africaine des Producteurs de Pétrole), des figures de proue du secteur pétrolier et financier. Ce sera l’occasion de partager une passion qui m’anime depuis 2015, année où j’ai débuté une immersion intensive dans le monde pétrolier. Cet univers m’a été ouvert par mon aîné Momar Nguer, alors membre du Comité Exécutif de TotalEnergies et Président du Conseil de la Diversité de l’époque, à qui je rends un vibrant hommage. Cette immersion s’est enrichie de plusieurs formations à l’Institut Français du Pétrole (IFP) en France, de missions au sein de compagnies pétrolières au Sultanat d’Oman, aux Émirats et dans plusieurs pays d’Afrique Centrale, ainsi que d’une expérience au sein de Caldeo, une filiale de TotalEnergies. Je profite de l’occasion pour saluer mon ami et frère, alors Président de Caldeo, aujourd’hui promu Vice-président Corporate Audit & Marketing Services Division chez TotalEnergies. Ce parcours s’est poursuivi à Cambridge, en Angleterre, où j’ai perfectionné un vocabulaire anglophone spécifique au secteur. Rendez-vous donc à Kinshasa, RDC, pour le MAKUTANO 10. Le MAKUTANO est une plateforme internationale qui promeut la coopération multinationale en réunissant des chefs d’État et de gouvernement, des PDG, des dirigeants d’entreprises et des experts.
Cérémonie de lancement de l’ouvrage « Députée de la Nation ou les leçons d’un sacerdoce de cœur »
« Députée de la Nation » offre un témoignage sincère sur le parcours de l’écrivaine en tant que députée, ses expériences et sa vision de la place de la femme dans la politique africaine. Ce livre, empreint de convictions et d’émotions, propose des récits poignants et des analyses pertinentes sur les défis rencontrés dans l’exercice de son mandat parlementaire. L’engagement philanthropique de madame Abira Bonfoh ne se limite pas à ses actions politiques. *Tous les bénéfices issus de la vente de cet ouvrage seront intégralement reversés à des œuvres caritatives et humanitaires.* La cérémonie de lancement débutera par une présentation de l’autrice, suivie d’une séance de dédicace où les invités auront l’opportunité de rencontrer l’autrice et de soutenir cette noble cause en acquérant un exemplaire dédicacé de son livre. PRÉSENTATION DE L’ÉCRIVAINE Abira Bonfoh est une femme politique et philanthrope togolaise, native de Bassar, dans le nord du Togo. Diplômée en Banque & Finance, cette femme d’affaires s’est installée au Togo en 2008 après 20 ans passés en Europe où elle a acquis l’essentiel de ses compétences Actuellement 1er Questeur à l’Assemblée nationale du Togo, ses idées politiques sont orientées vers la recherche des solutions pour un mieux-être et l’épanouissement du plus grand nombre. Multitâche, mère de famille, la Présidente fondatrice de la Fondation Asaal (une organisation non gouvernementale) apporte une contribution précieuse dans l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables et la promotion de l’excellence féminine. ——————————— PRÉSENTATION DU PRÉFACIER M. Momar NGUER IL EST LE SEUL AFRICAIN à être entré au Comex (le comité exécutif), le saint des saints de Total, où siègent les huit membres en charge du géant de l’énergie, l’une des six supermajors du secteur pétrolier. C’est le patron de « l’aval », du secteur marketing et services, celui qui gère toute la distribution, les stations-service, les boutiques, les livraisons des différents produits de la maison. En clair, c’est l’Africain le plus important du business pétrolier global. Né à Thiès, au Sénégal, ville de cheminots sur le fameux chemin de fer Dakar-Niger, il est l’un des premiers Sénégalais à entrer à l’ESSEC, à Paris. Avant d’intégrer Total, en 1984, à l’époque « petite » entreprise privée à l’ombre de Elf, et qui s’intéresse à l’Afrique. En plus de trente-cinq ans, il aura été fidèle à son entreprise, accompagnant sa grande métamorphose. Il gère avec subtilité et conviction les contradictions de son métier de pétrolier, naviguant sans complexe à travers les questions qui fâchent : avenir du pétrole, transparence, impact réel sur le développement, énergies renouvelables… Fier de son origine, impliqué dans le débat africain sur l’émergence, amateur d’art contemporain, soucieux de son empreinte et de son rôle, il a pris, fin décembre 2019, sa « retraite ». Un moment symbolique, puisque l’après était déjà en marche. Momar Nguer avait donc pris la direction de l’organisation patronale MEDEF Afrique. Son expertise dans le domaine énergétique restant très recherché, on l’a senti prêt à donner du temps aux causes humaines qui comptent. Depuis Mars 2020, il s’est reconverti dans le consulting, devient président de Mnguer Advisory, et fait profiter le monde des affaires de son solide carnet d ’adresses. ——————————— PRÉSENTATION DE LA MAISON D’ÉDITION Les Éditions Moffi sont une jeune maison d’édition togolaise qui s’est donnée comme mission de sauvegarder le patrimoine intellectuel togolais, et partant, africain. Les Éditions Moffi se sont orientées vers deux axes de développement modernes: l’édition à la demande pour faire face à l’étroitesse du marché du livre en Afrique, et l’édition numérique (ebook) pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation. L’édition numérique garantit aussi la pérennité des ouvrages publiés. www.editions-moffi.tgTel: +228 93569627 / Lomé Togo ———————————— PRÉSENTATION DU MODÉRATEUR Prof. Kangni ALEMDJRODO Né à lomé le 21 avril 1966, kangni alem est d’abord connu comme dramaturge, metteur en scène et écrivain, grand prix littéraire d’afrique noire et prix tchicaya u’tamsi du concours théâtral interafricain de radio france internationale. Il est le directeur artistique du festival international filbleu au togo, et dirige la collection littéraire filbleu des éditions continentes à lomé. Universitaire, ses recherches portent sur la médiation entre arts plastiques et visuels, littérature et performance. Il enseigne le théâtre et la littérature comparée à l’université de lomé. PRÉSENTATION DU CRITIQUE LITTÉRAIRE M. Guy K MISSODEYProfesseur de Lettres, Lecteur – Évaluateur, Critique littéraire ——————————- POINT DE VENTE DU LIVRE Le livre est disponible au Togo à la librairie Bon Pasteur, et aux éditions Moffi. À l’international, il est disponible en version papiers et e-book sur Amazon, Fnac, librairie.bod.fr, Google books, et sur commande dans toutes les librairies de France.
Victoire Dogbé, Sandra Johnson, Abira Bonfoh, ces togolaises inspirantes dans la zone francophone
Victoire Tomégah-Dogbé, Sandra Ablamba Johnson, Abira Bonfoh et sept (7) autres femmes togolaises inspirent dans le monde francophone. C’est ce qu’indique la Plateforme Femmes Inspirantes à travers son classement des « 100 Femmes noires inspirantes du 21ème siècle ». Ces distinctions viennent consacrer la promotion du leadership féminin ainsi que la valorisation des compétences et de l’expertise des femmes dont le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, a fait un axe important de sa politique Dans ce classement de la 2è édition Spéciale Afrique & Diaspora francophone, publié le 9 janvier 2024, la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, et la ministre secrétaire générale de la présidence de la république togolaise, Sandra Ablamba Johnson ainsi que la députée, 1ère questeur de l’Assemblée nationale, Abira Bonfoh figurent dans la catégorie des femmes politiques. Dans la même catégorie, se retrouvent Rose Kayi Mivedor, ministre chargée du Commerce et Myriam Dossou-d’Almeida, ministre du Développement à la base. Dans la catégorie « Femmes cadres et cheffes d’entreprise », Aissatou Diallo et Estelle Komlan, respectivement directrice de communication et marketing de Togocom et directrice de la salle des marchés du Groupe Orabank se sont illustrées. La judokate franco-togolaise, Clarisse Agbégnénou pour sa part s’est distinguée dans la catégorie femmes pilotes/ sport, alors que Kayi Dogbé, directrice de KD Groupe et Delali Damessi, chroniqueuse dans l’émission » Le chœur des Femmes » sur Canal+, sont classées dans les catégories « Femmes entrepreneures et femmes des arts et médias » Rappelons que les engagements de Faure Gnassingbé pour la promotion et l’égalité genre, ont permis au Togo d’être classé en 2021 comme premier pays dans le monde où les femmes sont aux commandes, selon un sondage de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Avec une part de 70% de femmes à des fonctions dirigeantes, le Togo était classé devant la Russie (46%), la Suède (42%), les Etats-Unis d’Amérique (41%) et la France (36%).
La première questeure de l’assemblée nationale du Togo vit la politique comme un sacerdoce. Esquisse des ressorts d’un engagement aux accents passionnants et émouvants
Toujours la presentation aussi soignée que la parole bien articulée. Abira Bonfoh fait de la courtoisie sa marque d’éducation. Cette étiquette lui colle à la peau, comme un gant. Dans les allées de l’Assemblée nationale du Togo, la brise de ce mois de mai berce le visiteur. Sous la verrue dorée de la chambre législative, des hôtes patientent dans la salle d’attente feutrée de la Première questeure. La réunion du Bureau de la représentation nationale bouscule son agenda. Au final, voilà l’élue. Abira Bonfoh ouvre la porte, affiche un léger sourire et rassure. Place à l’entretien. À la question de savoir son incitation à s’engager dans la vie politique, elle fait une pause et se pose au bout du fauteuil. L’élocution et le verbe restent contrôlés. Son visage rayonne et s’illumine. Elle résume l’essence de sa mission, avec émotion. “Je me suis mise à la disposition du pays, des électeurs, de la jeunesse”. L’engagement politique de l’élue de Bassar affecte parfois son agenda familial. En des circonstances, elle est contrainte à se soustraire à ses obligations privées. Nonobstant ces renoncements, elle maintient le cap. “En cela je tempère en disant que ma famille et moi, nous passons après le pays”. Elle renchérit : “je pourrais dire que mon devoir pour le Togo est plus grand en matière d’impact”. Savoir-être strict et figure parfaite d’élue, sa vocation au service du peuple est aussi administrative. Titulaire de la questure de l’Assemblée nationale et Personne responsable des marchés publics, ces charges lui imposent davantage bien de restrictions. “Je ne suis pas tributaire de mon agenda” reconnaît l’élue qui doit constamment arbitrer entre son rôle de mère et d’élue. Et, c’est le dernier qui prime. Et la famille se sent parfois délaissée. “Mais la vie est un choix”, concède t-elle philosophiquement. “Je me suis mise à la disposition du pays, des électeurs, de la jeunesse” Retour aux sources. C’est justement cet arbitrage qui l’a poussée à revenir s’installer au Togo, après deux décennies passées en Europe. “Personne ne peut se soustraire à son appartenance”, aime-t-elle asséner, pour expliquer les ambitions intimes de son retour au Togo. Dans la même veine, elle fait sien le proverbe qui dit : “Il n’y a pas pire étranger que celui qui revient”. S’il faudrait défaire les liens culturels d’ailleurs, il urge tout de même de s’en nourrir pour innover et jeter des passerelles. Ce faisant, le retour s’offre aussi comme un tremplin pour participer au développement avec d’autres recettes. Du reste, les fruits portent déjà la promesse des fleurs pour Abira Bonfoh. Cette diplômée en Banque et Finance se révèle aussi une femme d’affaires chevronnée, à la tête de plusieurs entreprises. Sa gamme d’expertise s’étale de l’ingénierie financière à la passation des marchés publics et pétroliers. Membre du réseau “Women Working for Change”, elle préside parallèlement la Chambre de commerce bilatérale Togo-République démocratique du Congo (CCT-RDC). C’est une dynamique semblable qui propulse les actions de la Fondation Asaal “douceur” en Touareg, dont elle est la fondatrice. Elle irrigue les plus fragiles en ressources… et en sources de motivation. Depuis 2014, la structure sème de petits grains pour accompagner le parrainage d’élèves, l’autonomisation de la femme, des projets culturels, des initiatives de jeunes et surtout la Reine des Sciences et Technologies : destinée à “décomplexer la jeune fille et l’ouvrir au monde”, selon Abira Bonfoh. En outre, elle promeut African Women Actions (AWA) qui vise la promotion et l’épanouissement au féminin. Cet apostolat social dont les graines ne cessent de fleurir fait voguer Abira Bonfoh sur les eaux de sa passion. Elle s’affiche davantage comme une vigie de la cause féminine. Au service de l’intérêt général. Les moteurs de cette dynamique l’ont conduite dans le champ politique. En 2018, les électeurs du Bassar, au Nord-Ouest du pays, lui donnent le mandat de députée de sa ville natale. “À travers l’action législative, les Togolais sont bénéficiaires des politiques publiques portées par l’Assemblée nationale dans l’intérêt général”, analyse-t-elle. Pour ce faire, elle s’octroie le “devoir de donner le maximum au pays, de renouveler cet engagement au quotidien”. De plus, c’est grâce aux petites interactions quotidiennes, par le biais des réseaux sociaux ou des rencontres avec le citoyen lambda, comme les élites qu’elle puise son inspiration pour carburer. “À travers l’action législative, les Togolais sont bénéficiaires des politiques publiques portées par l’Assemblée nationale dans l’intérêt général” Abira Bonfoh jouit d’une bonne réputation dans l’organisation et le travail. Cette rigueur s’est forgée dans le cercle familial. Il ne peut en être autrement pour la fille d’un officier qui a gravi toutes les hautes marches du commandement militaire. Des années plus tard, elle continue de se mirer dans les mirettes de ses proches. “Je chéris les moments en famille, le bonheur d’être aimée et d’aimer aussi, le bonheur d’être admirée par ses proches et d’admirer ses proches”, poétise l’élue. La cuisine, le jardinage, la lecture, la natation, les randonnées équestres avec ses deux chevaux complètent ce tableau des passions qui nourrissent sa joie de vivre. En explorant les regrets de cet engagement politique, l’on se rend compte que l’honorable de Bassar reste constante. “Je dirai plutôt gêne” s’empresse-t-elle d’observer. “Je mettrai l’emphase sur la famille. Mon fils avait besoin de moi, malheureusement j’étais prise pour une fonction et j’ai eu de la gêne. Lorsqu’on regarde dans les yeux de son enfant et voit sa peine parce que sa maman est indisponible pour l’assister dans sa représentation à l’école, en tant que mère, l’on a aussi de la peine. Mais, je suis plus rassurée par l’impact aussi plus grand des actions de la Fondation Asaal que de mon engagement politique”. Et pour finir, cette note reste majorée par la satisfaction de l’élue. “C’est de savoir que l’on se lève le matin, que l’on conjecture à quelque chose de grand, que l’on soit utile à ses concitoyens. Cela, c’est une bénédiction de tous les jours, c’est cela qui me satisfait”. La gratitude, des bénéficiaires des projets qu’elle porte, renforce cette félicité personnelle. Emouvant et passionnant. Abira
Hon. Abira Bonfoh, ouvrière des droits et de l’émancipation des femmes et des enfants au Togo
A l’heure où la question du genre mobilise l’humanité, s’impose aux agendas politiques des gouvernements, interroge la responsabilité des entreprises et s’érige en incompressible du développement inclusif, des initiatives fusent. C’est le cas de la Fondation Asaal, présidée par l’honorable Abira BONFOH et qui se déploie sur le territoire togolais, au profit et au seul nom de l’autonomisation des femmes et de l’excellence des filles. La députée suscite de l’intérêt et se distingue par son engagement. Plongée au cœur du sujet à la faveur de cette interview. Propos recueillis par Gilles LAWSON COMMENT SE DESSINE LA CARTE D’IDENTITÉ DE LA FONDATION ASAAL ? Hon. Abira BONFOH : La fondation Asaal est une initiative de soutien aux femmes, à l’origine, de la région de Bassar, mais qui s’est progressivement étendue à des activités à fort impact touchant l’ensemble des régions de notre pays. Créée en juillet 2014, autour des valeurs d’amour et de solidarité, la Fondation s’est donnée pour mission de créer une brèche partout où de besoin pour donner la chance aux enfants, aux jeunes filles et aux femmes de rêver et de croître, malgré les contraintes de l’environnement. Nous le faisons avec cœur et foi et sommes récompensés par les résultats construits dans les vies et parcours de nos bénéficiaires. AU-DELÀ DE LA FONDATION, VOUS ASSUMEZ AUSSI DES RESPONSABILITÉS POLITIQUES. COMMENT SYNTHÉTISEZ-VOUS AU QUOTIDIEN CES DEUX PENDANTS DE VOTRE VIE ? Hon. Abira BONFOH : Cette question revient souvent, un peu comme pour me rappeler qu’il serait ardu de faire ce que je fais ou d’être dans ma position, et en l’occurrence cela peut l’être. Toutefois, dans ma perception des choses, l’humanitaire et le développement sont indissociables de la politique. Mon expérience au contact des populations a motivé la création de la fondation, nous permettant, à mon équipe et à moi-même, de réaliser des choses extraordinaires et de redécouvrir le bonheur en le partageant. Mais c’est également cette expérience qui m’a permis de constater les limites d’une action de terrain mue par un protagoniste isolé, et de percevoir la nécessité d’une œuvre de plus grande échelle. L’engagement politique qui en a découlé, me donne l’opportunité, en tant que députée de contribuer tous les jours à réaliser des choses dignes pour les Togolais. Je ne vous cache pas que cela revient à batailler jusqu’à l’épuisement. Cela représente souvent une solitude tout en étant synonyme de privation, mais alors que ces deux dimensions de ma vie font sens dans mon esprit, dans une logique de complétude, elles se synthétisent d’elles-mêmes. QUELS PROGRAMMES METTEZ-VOUS EN ŒUVRE CHEZ ASAAL POUR ATTEINDRE VOS OBJECTIFS ? Hon. Abira BONFOH : Comme vous le savez, les actions de la Fondation Asaal relèvent de quatre ordres, à savoir le soutien aux initiatives des femmes en milieu rural, la promotion de l’éducation pour tous, la promotion des droits des enfants et l’assistance des personnes vulnérables. Cela nous permet d’intervenir sur les domaines que sont l’éducation, la santé, la culture, l’égalité, la diversité, la lutte contre la pauvreté et l’autonomisation des femmes, contribuant ainsi à l’avancée de l’agenda 2030 et à l’atteinte des objectifs de développement 1, 3, 4, 5, 8 et 10. Concernant l’appui aux populations à la base, nous avons réalisé plusieurs forages, outillé des femmes par la sensibilisation, la formation au montage de projets bancables, le financement des projets et l’accompagnement pour la mise en place d’activités génératrices de revenus pour elles, etc. Nous avons également offert des véhicules, vivres et matériels de travail pour l’agriculture et la couture notamment, construit des bergeries pour l’élevage, des hangars de marchés et des infrastructures solaires pour l’accès à l’énergie. Sur le plan de l’éducation, il a été question de construire des bâtiments scolaires, d’offrir du matériel informatique à des établissements, de faire don de matériel scolaire (bancs, fournitures, outils didactiques, etc.) et de récompenser les meilleurs élèves aux examens. Plus récemment nous avons lancé le concours scientifique « La Reine des Sciences et Technologies » pour encourager l’excellence scientifique des filles. Aujourd’hui nous préparons la deuxième édition qui se tiendra en septembre 2023. Pour ce qui est de l’enfance, nous sommes principalement intervenus dans le cadre des dons de cadeaux à Noël, du soutien à la santé des enfants et de la sensibilisation aux droits des enfants, alors que sur le plan culturel, diverses manifestations ont été organisées, notamment avec des femmes pour promouvoir à travers ce vecteur la paix et le vivre-ensemble. DE QUELLES RÉALISATIONS DE LA FONDATION ÊTES-VOUS LE PLUS FIÈRE ? Hon. Abira BONFOH : Les actions se valent toutes à mes yeux, malgré leur différence d’envergure et d’impact. La création de la fondation est arrivée à un moment particulier de ma vie où, submergée par le besoin de donner, j’ai entrepris d’enrichir les femmes en sachant qu’à travers elles, des familles entières seraient renforcées. La fierté c’est peut-être de réaliser cela à chaque fois et de ressentir l’utilité de l’œuvre, mais au fond, chaque parcelle conquise sur le chemin du développement est une victoire extraordinaire. Chez moi, cela se mesure au sourire spontané et enthousiasmant de nos bénéficiaires ; il ne faut pas chercher plus loin. Là commence le renouvellement de nos énergies et s’installe l’ambition de toujours faire plus et mieux en créant le maximum d’impact sur nos cibles. OÙ VOUS MÈNENT CES AMBITIONS DANS LES ANNÉES À VENIR ? Hon. Abira BONFOH : Je vous réponds volontiers ici et partout ailleurs. Car le travail que nous menons relève du sacerdoce et ne connaitra pas de fin, aussi longtemps que nous ferons face à des défis dans nos sociétés. Les années à venir nous permettront ainsi de creuser le sillon de cette dynamique vertueuse pour donner corps aux possibles projets colossaux des femmes, jeunes filles et enfants, de Nanergou à Agbodrafo en passant par Galangachi, Datcha et j’en passe. QUELS SONT, À VOS YEUX, LES ENJEUX ET DÉFIS DE L’ENTREPRENARIAT SOCIAL AU TOGO ? Hon. Abira BONFOH : D’abord je tiens à saluer les hommes et femmes, jeunes et moins jeunes et pour nombreux qu’ils soient, qui s’engagent pour bâtir une société plus
Don d’équipements sportifs à la fondation asaal
La Fondation Asaal a bénéficié d’un important lot de matériels sportifs pour enfants offert par la marque PUMA. Ces lots constitués de chaussures de sport, de maillots et habits destinés aux enfants parrainés par la fondation, ont été remis à la présidente de la fondation, l’honorable Abira Bonfoh, par l’ancien international togolais Kossi Agassa, le Directeur des Sports de New World TV Augustin Améga, le représentant de Puma Mr Pawinam, en présence de madame Kaï Tomety, coach de l’équipe féminine de football togolaise. La présidente de la fondation Asaal s’est réjoui de ce geste de à l’endroit de la fondation Asaal et a promis une bonne gestion des équipements offerts.
Un prix spécial féminin aux concours de nouvelles sur l’amour maternel
Initié par les éditions Moffi, en collaboration avec l’association des écrivains et écrivaines du Togo et la fondation Asaal, ce concours placé sous le thème « L’Amour maternel » est organisé à l’intention des jeunes de 15 à 35 ans. L’objectif est de valoriser et promouvoir la littérature africaine, en particulier togolaise. Il s’agit aussi par le choix de ce thème, de célébrer la femme à travers la littérature. Le Prix Spécial Féminin de la Fondation Asaal a été remporté par TIASSOU Ahoefa Ida avec sa nouvelle intitulée « Maman salvatrice ».